WB [H&F] Sources Historiques

Fin XVème : Règne de Louis XI, lutte acharnée conte Charles le Téméraire  batailles de Nancy et Morat... On pourrait circonscrire la période entre 1468, date du traité d’Ancenis qui met fin à la Ligue du Bien Public, et la mort du Téméraire en 1477 lors de la bataille de Nancy, ou pousser jusqu'à l'annexion de la bourgogne et de la Picardie en 1482 par le traité d'Arras...

voici quelque liens glanés sur universalis :

http://francehistoire.free.fr/moyen/louis11.html

http://a.gouge.free.fr/bohain%20photos/louis__XI.htm

http://www.renaissance-amboise.com/dossier_renaissance/ses_personnages/Louis_XI/Louis_XI.php

http://oldbooks.incognitaterra.org/louis-xi.html

http://www.aparences.net/Bourgogne/temerairea.html

http://www.maregion.com/regions/bourgogne/pages/charles.html

http://www.universalis.fr/encyclopedie/T311331/CHARLES_LE_TEMERAIRE.htm


Sur les évolutions architecturales :

Concernant l'influence Renaissance sur l'architecture, ce phénomène né en Italie à été retardé en France et chez ses voisins (sauf apparament la Bretagne) jusqu'à 1477 par cette guerre d'usure entre Louis XI et ses opposants. Les premiers changements ont de plus été très timides et ce n'est qu'au XVIème que le style à été plus marqué.

De plus, sur les châteaux, l'effet le plus visible à surtout été de distinguer les châteaux résidentiels et les châteaux forts purement militaires. Jusqu'alors, les constructions regroupaient ces deux fonctions.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Renaissance_fran%C3%A7aise



Concernant les armes à feu :

Ce sont seulement les couleuvrines et bombardes qui sont utilisés, le reste étant plus tardif quoi que les arquebuses à mèche font leur apparition à une date que j'ai du mal à déterminer, mais celle à rouet n'apparaissent qu'au 16ième...

Les bombardes, parues en france la première fois lors de la bataille de Crécy en 1346, sont réputées pour leur manque de précision, leur faible cadence et leur mauvaise habitude d'exploser après quelques tirs :



Les couleuvrines :

Ce sont les ancêtres des arquebuses. Les couleuvrines primitives était une pièce très longue et fine. C'était une sorte de gros mousquet enchaîné sur un affût et monté sur un chevalet qui se chargeait par la bouche et tirait des balles de plomb. Sa présence a été signalée pour la première fois lors du siège d'Orléans en 1428.



A coté de ce type de couleuvrine, il est fait mention en 1476, dans le récit de la bataille de Morat, d'une grosse couleuvrine pesant cent quinze livres.
Sous Louis XI la couleuvrine devint une pièce de gros calibre. Les autres pays fabriquèrent aussi des couleuvrines de plus en plus puissantes.

L'"artillerie" portable est plus difficilement datable :



Sources : http://musee-artillerie.perso.worldonline.fr/cadreshtml/PageMat1txt.htm et wikipedia



Concernant les armes et armures (et autres ustencils y compris gothiques) :

http://www.armae.com/moyenage/12moyenagecadre.htm


Concernant les troupes :

Site très instructif dont je vous livre ici une bribe et un lien vers de belles images de bataille ou l'on voit le genre de soldats qui participèrent aux guerres de bourgogne.

Recensement Suisses et Allies d'Alsace, Lorraine et Souabe
11'000 piques, 10'000 hallabardes, 10'000 arquebuses, et 4'000 cavaliers d'Alsace, trois cents gens d'armes, cavaliers lorrains et suisses

Recensement Bourguignons
35'000 hommes, 500 archers Anglais
Charles perdit 15 000 bourguignons dont 1200 nobles chevaliers et la totalité de son artillerie et de son matériel de guerre

http://fribourg.com.ar/histoire/006.images.bataille.de.Morat.html


Sur cet autre site, on peut lire l'arborescence des armées du Téméraire et l'inventaire de son artillerie.

Armées : http://legioburgundiae.unblog.fr/tag/larmee-bourguignonne-en-1474/

Artillerie : http://legioburgundiae.unblog.fr/tag/inventaires-dartillerie/

La Savoie à la fin du VXe siècle

Le comté de Savoie est érigé en duché par l'empereur Sigismond III en 1416.
Amédée VIII, dernier comte et premier duc, donna de somptueuses fête lors de son couronnement.

Les possessions des ducs de Savoie s'étendaient du lac Léman à Nice, comprenaient la Bresse, le Bugey, la Savoie à proprement dite (aujourd'hui les départements 73 et 74), le val d'Aoste, la vallée de Suse, le Piémont (ces trois derniers faisant maintenant partie de l'Italie), Genève, le pays de Gex...



La fin du XVe siècle est troublée pour le duché de Savoie.

À la mort d'Amédée IX de Savoie, son fils Philibert n'a que sept ans

Yolande de France a la régence de Savoie de 1472 jusqu'en 1478 (elle décède), où c'est l'un des plus importants vassaux de Savoie qui reprend le flambeau : Louis de la Chambre a été catapulté régent de Savoie par Louis XI. Mais en 1481, Louis XI monte une entourloupe pour destituer Louis de la Chambre, rammener Philibert (le duc de Savoie) en France pour "parfaire son éducation". Louis de la Chambre ne l'entend pas de cette oreille, et réussit à intercepter Groléé de l'Huis avant qu'il ne soit trop loin (Grolée de l'Huis, seigneur français, avait enlevé Philibert, sur ordre de Louis XI). C'est une véritable révolte contre Louis XI, qui cherche à trop faire d'ingérence dans les affaires de son voisin.
Louis de la Chambre entame ensuite une campagne militaire pour mâter les seigneurs savoyards pro-français.
Pendant ce temps, Louis XI magouille avec l'oncle paternel de Philibert (le duc de Savoie), Philippe de Bresse. Ce dernier se rend à Turin, où réside Louis de la Chambre, et le prend par traitrise dans le château ducal, le 20 janvier 1482. Louis de la Chambre est enfermé à Avigliana pendant un an et demi.
Philibert de Savoie est ramené en France sous la contrainte ; il approuvait les actions de Louis de la Chambre...
Philippe de Bresse reprend les titres et fonctions de Louis de la Chambre (février 1482). Mais pas longtemps, car il meurt de manière suspecte à Lyon le 22 avril 1482 (rôle de Louis XI là dedans ?)...
C'est finalement le duc Charles I de Savoie (qui succède à Philibert I en 1482) qui fait libérer (août 1483) Louis de la Chambre et qui le réhabilite dans ses titres, possessions et fonctions, et qui lui en donne d'autres.

Au delà d'amener des éléments au gameplay ("révolte" d'un seigneur contre un souverain étranger, de surcroît), ça montre bien les méthodes de Louis XI...

Le père et prédécesseur de Philibert I, Amédée IX, était épileptique, ce qui est gênant lorsque l'on gouverne. C'est donc sa femme, Yolande de France qui le représentait dans la plupart de ses fonctions officielles.

Mais si la tête de l'état montre des faiblesses, ça ne veut pas dire que les vassaux ne tiennent pas le choc. De puissantes familles étaient connues en cette époque : de la Chambre (comte de la Chambre, vicomte de Maurienne), les Miolans (qui grâce à leur château au top de la modernité contrôlaient la combe de Savoie entre Montmélian et Aiton), les Miolans-Hurtière (comte d'Hurtière ; la vallée des Hurtières recelant de nombreux minerais, notamment un fer de très bonne qualité), les de Cuyne (seigneur de Cuyne et des Villards, seigneur de Rubot ; grâce à leur nid d'aigle (le Châtel André), ils contrôlaient la cluse de la Madeleine, et donc une des principales voies commerciales d'Europe), les du Pont (qui avaient une impressionnante 'collection' de petites fortification et de maisons fortes réparties partout dans le duché), et je ne cite que ceux que je connais (qui officiaient plus ou moins dans le coin où j'habite)...

Quelques précisions concernant l'Église.


Le clergé.

Il se divise en deux branches majeures : le clergé séculier et le clergé régulier.

Le clergé séculier est celui qui "vit dans le siècle", c'est à dire au milieu de la population civile. Ce sont des prêtres.
Un curé est le prêtre tutélaire d'une paroisse, il en est le chef. Il est secondé par des vicaires ("remplaçants" ; le terme vicaire s'applique aussi à certains officiers du Saint Empire), qui sont aussi prêtres, mais n'ont pas de paroisse à charge.
Le grade le plus bas que puisse porter un prêtre est abbé.

Le clergé régulier est celui qui vit selon la règle d'un ordre monastique. Le plus souvent regroupés en communautés fermées, ce sont les moines. Ils ne sont pas prêtres, pour la plupart. Seuls le père-abbé et quelques diacres sont des prêtres.

Une troisième catégorie mélange les deux autres : les chanoines.
Organisés en chapitres (depuis le XIIe siècle) ils font partie du clergé séculier et doivent obéir à la règle de leur chapitre.
On trouve des chapitres de chanoines au niveau des cathédrales et des collégiales.
Il y avait également (et il y a toujours*) des chanoines laïcs. Mais ceux-ci n'ont pas les mêmes prérogatives et fonctions que les ecclésiastiques ; ce sont des chanoines d'honneur.


Diocèses et évêques.

Les diocèses ont été crées par l'empereur romain Dioclétien (284 - 305), essentiellement pour restaurer le pouvoir impérial et contrer le pouvoir des préfets.
Les premiers évêques (episcopus en latin) étaient des fonctionnaires romains chargés d'administrer tant dans les domaines fiscaux, que civils et militaires.
À la suite de l'édit de Thessalonique (promulgué en 380 par l'empereur Théodose), le christianisme devient la religion officielle de l'empire. Les diocèses vont peu à peu devenir des subdivisions religieuses autant qu'administratives. Les "episcopus" doivent faire respecter la loi, donc faire en sorte que tous les habitants de l'empire soient chrétiens. Ce sont les premiers pouvoirs religieux des évêques.
Avant 380, les chrétiens avaient déjà des évêques, mais ils n'occupaient pas de fonctions officielles dans l'administration.

Les évêques étaient couronnés avec une couronne de roi le jour de leur intronisation. Ils jouissaient des droit temporels et des droits régaliens (les droits qu'un roi exerce) sur leur diocèse (qui était un état de l'Église). Ils pouvaient lever une armée et déclarer la guerre (sous certaines conditions), construire des fortifications, prélever les impôts civils en plus des impôts ecclésiastiques.
À partir du dernier quart du Moyen-Âge, les évêques vont peu à peu perdre leurs prérogatives civiles (droits temporels, droits régaliens).



* depuis 1536, le chef de l'État français est chanoine d'honneur du chapitre cathédral de Saint-Jean-de-Maurienne.

J'ai quelques photos de bons gros heaumes à tête de crapaud.
(dessin de Viollet le Duc)
(lui aussi)

Je trouve ce type de heaume particulièrement effrayant. Bien qu'il ne fût que peu utilisé au combat (d'après ce que j'ai lu), il faudrait en ajouter au mod à mon avis pour que les joueurs qui le souhaitent puisse l'arborer.

Superbes photos !

On peut en rajouter dans le mod (à condition que quelqu'un puisse le réaliser), mais seulement pour les combats dans les arènes.
Ce type de casque ne semble avoir été utilisé que pour les joutes à cheval.

Les chocs entre les cavaliers étaient tels que l'on rajoutait des pièces d'armure sur l'armure de guerre pour ces combats "pacifistes".

je les images qui seront utiles pour faire l'armée Bourguignone (du piéton jusqu'à l'homme d'arme)
je les ulpoad demain

"Les états généraux de Savoie sous les régences des duchesses Yolande de France (146 et Blanche de Montferrat (1490)"

est un ouvrage qui date un peu, mais très intéressant.

Il y est question des doléances présentées aux régentes sur l'administration de la couronne de Savoie et la constitution d'un conseil de régence.

Attention ! Ce document contient des vrais morceaux de vieux français !

http://forums.taleworlds.com/index.php/topic,4489.msg1995112.html#msg1995112

Regardez l'armure du screen. Magnifique franchement. Elle serait parfaite pour le mod.

j'envoie un mp a fedeita là c'est obligé ....
purée vraiment superbe
c'est noël avant l'heure

[HS: J'ai une petite question totalement hors sujet, mais je n'est pas envie d'faire un nouveau topic pour la poser, vous comprendrez  .

Quelqu'un à déjà essayer d'achter sur le site d'Armae.com? Est-ce de la bonne qualité, les ventes sont rapide/sans embrouilles? Merci, j'ai vu quelques articles qui m'intéressent, et j'ai pas envie de dégainer la carte bleue (qui n'est pas bleue d'ailleurs, on vit dans un monde étrange XD).
]

en effet 
ben disons que c'est surtout la poste qui risque de faire chier , imagine une armure en colis