Que les modeurs francophones se manifestent

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Au sujet des factions, je suis d'accord avec toi : trop de factions qui se différencient seulement par leurs armoiries n'apportent rien. C'est là où il faut travailler leurs backgrounds, donner à chaque partie et sous-partie un contexte et des objectifs spécifiques. N'oublie pas que jusqu'à Charles Quint, la fonction d'Empereur était élective, alors qui nous dit qu'un des ses vassaux ne lui mettra pas les bâtons dans les roues pour devenir Vizir à la place du Vizir (Philippe ?)...

Au sujet des bannerets, j'ai effectivement associé à tort la "lance" à la "bannière" (désolé, je suis en vacances)... Mais je répète que c'est un chevalier ayant une terre. Selon mes infos, une "lance" était constituée de cinq à trente hommes, voire plus, mais nous n'allons pas chipoter. En plus, ça change selon les époques et les Etats...

En ce qui concerne le passage  au titre d'écuyer, je suis encore d'accord avec toi, c'est pour cela que j'y ai mis des conditions (celles-ci étant des exemples trouvé "à chaud"). La société médiévale se divisait en trois castes (laboratores, belatores et oratores, et la mobilité était effectivement très réduite (ce qui n'a pas beaucoup changé, d'ailleurs, à mon avis). Il était même très difficile de progresser à l'intérieur d'une caste. Je dirais même qu'il était plus facile de régresser ; à l'exception des "transferts" de laboratores ou [bellatores[/i] vers oratores, qui, eux, ne se reproduisent pas (du moins, pas officiellement).
Pour reprendre l'idée de la première astérisque de mon message précédant, et en la précisant : si le PJ a au moins une des troupes pouvant devenir écuyer pendant dix batailles (il faut que ce soit la même "troupe" pour les dix) et qu'un nombre aléatoire ne dépassant pas dix (ou autre), alors on peut en faire un écuyer. Combiné avec les statistiques (caractéristiques et compétences) des troupes, cela devrait donner quelque chose de très réaliste.
Et puis, il s'agit d'un jeu. A part certaines batailles de la Guerre de Cent Ans, la chevalerie n'était pas tuée, mais capturée (j'ai vu des contingents entiers de "Swadian Knight" ou "Vaegirs Knights" tués au combat, et pas mal de la main de mon perso). Tu as l'air de t'y connaître mieux que moi su la période de Bouvines, mais je crois savoir que le seul chevalier mort pendant la bataille était un vassal de Philippe, et qu'il n'est pas mort pas les armes, mais a glissé de son arçon. Le pauvre homme s'est brisé la nuque en arrivant sur le sol... (Détrompe moi si j'ai faux, je n'aime pas "croire que je sais.)

Enfin, je suis d'accord avec Luigi sur le fait d'inventer le contexte. Ce qui n'empêcher pas de le reprendre d'évènement historiques. Cela nous laisse simplement plus de libertés.
Je pense qu'il faut maintenant voir avec lui (et d'autres, car toutes les compétences sont les bienvenues) pour la suite des choses.
 
Les 3 castes c'est plus a la mode depuis quelques temps, on y ajoute maintenant les bourgeois (habitants des villes) que l'on differencie des travailleurs de la terre.

Effectivement le banneret a une terre, en fait beaucoup de terre. Un simple chevalier bachelier ou chevalier chasé ou milites castri doit souvent se contenter d'une toute petite terre et est au service d'un banneret.

Pour Bouvines, une dizaine de chevaliers français sont morts c'est surtout du au fait qu'un haubert de maille te protège plus dans la réalité que dans M&B et les type quittaient la bataille pour prendre leur pose syndicale. Faut dire que généralement une bataille se déroulait du lever au coucher du soleil. Mais les pertes totales sont plus ou moins équivalentes (+/- 1000 de chaque coté) c'est juste que l'armée d'Otton IV va battre en retraite alors que celle de Philippe maintiendra les rangs.

 
Merci pour le rappel sur Bouvines !

Dix chevalier sur mille morts, ça ne fait que un pour cent. La chevalerie était précieuse. Ennemi d'un jour, allié du lendemain...

D'ailleurs, voici une une anecdote assez significative de cette période et de l'état d'esprit de le noblesse.
Un jour que le comte de Savoye se défendait en sa place de Montmellian d'un siège du Dauphin, voici que ce dernier vint à périr sous le rempart, ce dit-on, d'une pierre fort lourde lachée par un défenseur. Le gentil comte voyant le bon Dauphin mat, fit cesser le combat trois jours, le temps de fossoyer son...  propre beau père ! Ces deux s'entendaient fort bien, partageaient chasses, tables et échecs, mais leurs Etats étaient en discorde depuis des générations pour une histoire de frontières...
 
Haha, effectivement les guerres privées en "bonne compagnie" était fort courrantes. Il y avait certe comme du dit des problemes de frontière, mais aussi l'ennui allié au plaisir de se taper de dessus qui faisait qu'au lieu de jouer au foot le dimanche on faissait la guerre, des tournois, croisades etc.. qui n'était pas suffisant pour canaliser l'energie de de la noblesse... bande de sales gosses...
 
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